Louise Bourgeois, reine des enchères

Louise Bourgeois, reine des enchères
Marché

Du 16 au 19 juin dernier, s’est tenue à Bâle la nouvelle édition d’Art Basel, l’un des plus grands salons internationaux d’art contemporain. C’est à chaque fois l’occasion de découvrir des artistes reconnus dans le monde de la peinture, la sculpture, la photographie, la vidéo, la performance ou encore les installations. Et chaque année, parmi les dizaines de milliers de visiteurs (ils étaient 90 000 en 2019), se trouvent des collectionneurs prêts à acquérir l’une ou l’autre de ces œuvres. Des records y sont souvent battus et l’édition 2022 ne déroge pas à la règle, en consacrant l’une des plus grandes artistes françaises, à la renommée internationale, la sculptrice Louise Bourgeois. En avril dernier déjà, à Hong Kong, une « petite » araignée de l’artiste avait été vendue pour 16,4 millions de dollars. Cette fois-ci, l’animal fétiche de Louise Bourgeois a marqué encore davantage tous les esprits.

Trois mètres de haut, créée en 1996 et composée en acier au lieu du bronze habituel, cette araignée incarne plus que jamais l’esprit de protection que lui vouait l’artiste. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cet exemplaire de la série Spider a étonné les visiteurs et affolé les collectionneurs. A tel point que la plasticienne a battu son record de vente à ce jour et voit sa cote s’envoler davantage puisque cette araignée aux pattes fines et au corps noueux a trouvé preneur (avec une négociation au préalable avant son exposition au salon) pour plus de 40 millions de dollars. Reste à espérer que son nouveau propriétaire a de quoi la loger !