Choisir Paris+ ?

Choisir Paris+ ?
Le stand "Air de Paris" sur la foire Paris+ par Art Basel.
Marché

La foire Paris + par Art Basel s’est tenue ce week-end. Installée au Grand Palais éphémère, elle a réuni quelque 154 galeries dont 16 nouvelles pour cette deuxième édition parisienne. Sur les trente-trois pays représentés, la France était bien présente avec 58 galeries installées sur le territoire.

Accessible du 20 au 22 octobre pour toute personne munie d’un ticket, mais ouverte aux VIP dès le mercredi, elle a, selon les exposants, démarré de façon très animée cette année. Présentant de l’art contemporain comme de l’art moderne, des installations spectaculaires mais aussi de petits formats, ceux-ci semblent globalement satisfaits de cette édition qui a attiré des acteurs du monde de l’art du monde entier, notamment asiatiques.

Pour ce qui est des comparaisons avec les autres foires, les galeries ont manifestement choisi de présenter des œuvres de plus haute importance et de prix plus élevés que celles vues à Frieze London. En dépit d’une section « Galeries Émergentes » qui permettait de découvrir des artistes moins installés, la foire parisienne se positionne donc moins en défricheur que sa cousine londonienne. Cela n’a pas empêché les collectionneurs de venir, et notamment les Américains, présents en plus grand nombre ici qu’à Londres.

Le type d’œuvre et les prix affichés étaient d’un niveau plus comparable à ceux de la foire de Bâle même si la foire parisienne reste plus petite que sa voisine suisse. La réouverture du Grand Palais l’année prochaine devrait permettre de résoudre ce problème. Laquelle de ces deux foires, dès lors, triomphera ? Deux écoles s’affrontent ici, celle qui estime que le patrimoine culturel et institutionnel de Paris la placera en tête et celle qui considère, au contraire, cette offre artistique comme une concurrente directe à la fréquentation de la foire.

Au vu des très bonnes ventes effectuées par les galeries à Paris, à Bâle comme à Londres et au regard du nombre toujours croissant d’artistes et de collectionneurs de plus en plus mobiles, il est à parier que toutes ces grandes foires sauront se maintenir.