Les chiffres sont impressionnants : sept mois de réalisation, 18 à 20 heures de travail par jour, 300 couches de peinture appliquées, 5 000 litres de peinture, 1 000 pinceaux, 140 pays qui ont contribué (des enfants ont envoyé à l’artiste des œuvres qu’il a intégrées à l’ensemble) et surtout, une superficie totale de 1 980 mètres carrés (l’équivalent de deux terrains de football). Rien que ça. Ce n’est pas pour rien que Journey of Humanity du britannique Sacha Jafri, achevée en septembre 2020, a été homologuée par le Livre des Records comme étant la plus grande toile jamais réalisée au monde. Une œuvre née de l’émotion que l’artiste a ressentie, lors de l’épidémie de Coronavirus. Mais ce n’est pas tout : car Sacha Jafri souhaite désormais la mettre aux enchères et ainsi reverser la somme reçue à différentes œuvres caritatives qui viennent en aide aux enfants des pays pauvres.
Mais comment réaliser une telle opération qui risque également de figurer dans le Livre des Records ? En subdivisant la toile en 70 lots différents, encadrés et qui seraient ainsi mis en vente à flux tendu entre 2021 et 2023. Certains d’entre eux ont déjà été exposés sur les murs de l’hôtel Atlantis de Dubaï, où l’artiste a travaillé à son œuvre colossale pendant son confinement. En tout, Sacha Jafri espère récolter près de 30 millions de dollars. Les premiers lots vont être mis en vente prochainement à Dubaï et donneront le la pour les enchères futures de cette toile monumentale, colorée et dont le record n’est pas près d’être battu…