Art Critique accueille un deuxième dossier thématique constitué par des chercheurs. Intitulé « Visage(s) à contrainte(s) : le portrait à l’ère électro-numérique », ce dossier coordonné par Vincent Ciciliato (artiste et Maître de conférences en Arts numériques à l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne) a pour but de confronter la représentation du visage (et plus particulièrement le genre classique du portrait) à sa médiatisation technique. La période choisie – des années 1960 à aujourd’hui – tend à circonscrire un cadre historique dans lequel les technologies électroniques et électro-numériques semblent s’imposer massivement dans les modalités de construction et de réception des œuvres. Cette imposition technologique nous fait donc avancer l’idée de « visages à contraintes », au travers de laquelle se tisse ce lien d’interdépendance (« contrainte », de constringere : « lier ensemble, enchaîner, contenir »), de réciprocité immédiate, entre opération technologique et émergence de nouvelles visagéités. Aujourd’hui, nous publions une contribution de Marc Veyrat qui nous propose d’aborder la dissemination du portrait au sein du flux réseautique, plus spécifiquement à partir de son projet artistique i-Real. La prose développée dans cet article s’appuie sur une certaine contamination du langage par la syntaxe algorithmique, en jouant sur la réciprocité entre certains mots-concepts et leur mise en forme visuelle et phonétique.
L’i-REAL d’un IL En/VISAGÉ.
Dans son livre paru en 2017, The Thing[1], le philosophe Dylan Trigg nous interroge sur ce que peut être une phénoménologie de l’horreur[2], en se posant la question, a contrario de ce que finalement défendrait Maurice Merleau-Ponty dans l’i+D d’une figure unifiée et harmonieuse entre JE et MOI, d’un JE qui parle de MOI, par MOI, pour MOI mais depuis un en dehors de MOI. Car, explique Dylan Trigg, ce qui est négligé dans la recherche phénoménologique c’est le type du corps, la nature du corps… Le corps étant considéré comme une sorte d’objet d’harmonie, une figure dense, exemplaire, unifiée. Mais peut-on imaginer le corps avant l’humanité ?+) Comment le corps peut-IL exister sans MOI ?+( Dans La Mouche[3] de David Cronenberg, on voit une analyse très claire et formidable de la façon dont la subjectivité humaine, telle qu’elle est constituée, est définie par l’appareil corporel et est assujettie à de nombreuses influences. L’horreur génère une ®-PERCEPTION de la nature du corps humain, Dylan Trigg parle de co-inhabitation de la pensée dans notre propre corps. Alors comment faire une expérience du monde, d’un JE qui parle au monde à partir d’un corps qui n’est plus vraiment le nôtre, au travers d’un Autre MOI ?+( Car la phénoménologie suppose que notre corps nous appartient. Alors que nous vivons constamment avec les technologies numériques dans une dualité phénoménologique entre notre corps et ce que nous en pensons, percevons, voire constatons.
L’i-REAL d’un ÇA ne peut pas dormir chez SOI
Ainsi nous ne possédons plus de chez SOI phénoménologique primitif, en quelque sorte cette enveloppe ®-UNIFIÉE où JE serait @-SUJET-i à pouvoir parler sans contrainte, directement avec MOI. Notre JE se dissocie en micro-ÊTRE[s]. JE parle tout seul, ®-MIS sans cesse en mot par le truchement des réseaux ; des réseaux accélérateurs qui vont servir d’intermédiaires, d’agents blanchissants entre ce JE et MOI et qui vont communiquer quelque chose de ce MOI ne se traduisant pas nécessairement par la parole et surtout sans que JE sache pourquoi ?+) Ainsi nous subissons constamment des interruptions entre ce que nous supposons s’apparenter à une conscience de vie unifiée, dans un lieu défini : entre ce que JE croit de MOI, c’est-à-dire en pensant les limites de mes membres, entre les mains que JE voit s’agiter devant MOI sans trop savoir comment et sans en deviner les épaules, la tension des tendons et encore ces pieds en contrebas, ces pieds qui s’échappent déjà un peu plus bas, LÀ-BAS.
L’i-REAL d’un ÇA ne peut pas JE-U® sans l’Autre
JE devine un corps défendant comme un ÉTANT donné·es extérieur au Nous : ce Nous en IL simultanément intérieur et extérieur au MOI. Ce Nous qui ®-ASSEMBLERAIT l’ensemble d’un JE ®-CONNU en PART-i par MOI, entouré, accompagné par T-O+O-T ces Autres qui s’agitent et conversent entre JE et MOI. Car, à travers ce corps incarcéré dans ce tourbillon, cet IL qui s’échappe et ®-APPARAÎT peut très bien ®-VENIR dans la figure du Nous, le dévisager avec l’expérience d’un bruit blanc, un craquement d’os, T-O+O-T un ensemble de picotements, de petites perceptions, de fourmillements, de micro i+M/PULSIONS électriques, des projections de matériaux informationnels incroyablement excitants : un corps noyé par ces extérieurs et leurs prises de possession. Ce corps devenu Autre comme si JE croyait qu’IL était encore à MOI. Ainsi, @-SUJET-i à ces différents eSPACES[4] qui s’entrechoquent, notre corps est sans arrêt ®-CONVOQUÉ par cet IL qui ne peut se ®-PRÉSENTER à MOI que sous différentes formes. Tout processus de rationalisation dans la façon où le récit de notre corps se ®-PLIE / dé-plie (-! mais, après La Princesse et son MAC[5] de Carole Brandon, IL serait plutôt question ici d’emboîtement ?+) s’ancre dans un i+M/POSSIBLE brouillard, c’est-à-dire l’état d’un demi-sommeil iN/CONSCIENT, stimulé à peine comme un POSSIBLE, dans le POTENTIEL d’un VISIBLE seulement suggéré à travers la confrontation de matériaux informationnels. Se ®-VOIR simultanément démultiplié, i+M/POSÉ à travers tous ces eSPACEs n’aboutit qu’à des distorsions d’aperceptions, à de profondes déformations. IL et Nous se confrontent, se confondent. John Carpenter dans The Thing nous dit : ceci n’est pas un chien, c’est une imitation !+) Ce chien pris au corps, hacké, cohabité par The Thing, n’est plus qu’une PART-i de lui-même. L’IL détaché du Nous. Un ®≠MAKE[6] schizophrénique. ÇA ne peut pas jouer puisque ce chien est déjà de l’Autre. Nous pourrions paraphraser que dans l’i-REAL, si JE voit bien que ceci n’est pas MOI, cette imitation PARLE MOI…
L’i-REAL d’un ÇA va se ®-VOIR
Finalement le corps vivant n’est qu’une passoire[7]. Les informations coulent, le transpercent comme un Saint Sébastien. Si MOI, JE, filtrent, IL conserve aussi en mémoire ce corps Autre. Même hors de vue, JE communique avec The Thing : IL restant coincé dans un curieux processus d’intrication quantique[8] : ÇA parle. ÇA parle en / à MOI. ÇA parle de MOI. Par échange d’informations. Décidément ÇA va se ®-VOIR : — JE ne se souvient de MOI — en étant traversé de part en part d’informations cachées / révélées, ®-LIÉES intimement à The Thing, Ce[LU-i] qui chante doucement en sourdine, chuchote… D’ailleurs, Ce[LUi] que Nous ne voyons à rapidement i-MIGRÉ. IL DÉBORDE désormais de la MACHINE—®-i pour s’apparenter dorénavant à un subtil processus de ®-COLLECTION encore complexifié par l’utilisation des technologies numériques. L’environnement d’un JE sans cesse au travail pour prendre la parole dans un labyrinthe, une architexture d’i+D/signes[9] superposés. Cela ne peut être qu’un eSPACE de JE-U. Que ce soit dans les initiatives citoyennes de #Mavoix[10], la démarche toujours oscillante entre JE et MOI de Marcel Duchamp… ou cette nouvelle œuvre i-REAL continuellement en work in progress, voire même à travers des travaux comme celui de Maurizio Cattelan — il Super Noi[11], en 1993. Le rapport à notre visage passe résolument par la manière dont l’Autre, avec tout un appareillage symbolique, articule un programme complexe de ®-CONNAISSANCE et de destruction, de gommage et d’appropriation. L’entité multiple qui s’articule entre JE et MOI à travers ce Nous au-dedans et cet IL extérieur n’est d’ailleurs pas nécessairement ®-LIÉ à un ordonnateur, car le programme doit rester ouvert. Car cet Autre ÉTRANGE® ®-CONSTRUIT notre visage, nous i+M/POSE simultanément son effet miroir (-! Dans une coprésence qui n’est jamais réduite à la ®-PRODUCTION d’un modèle !-) afin de permettre peut-être de ®-GARDER Ce[LUi] derrière Nous dans ce JE dé-masqué (-! Le JE-U !-) L’expérience artistique et phénoménologique devient alors un moyen de comprendre les mécanismes qui entraînent ce JE Nous à tenir debout, posté, adossé tout contre cet Autre Nous Même qui travaille : IL Nous ®-GARDE à travers l’écran du monde.
L’i-REAL du PERSO NAME à la NEMO PERSON-@[12]
Ainsi Ce[LUi] du miroir sur notre page PERSO — IL i-REAL appendice qui APPREND+i social — ®-INVENTE notre PERSON-@. C’est d’ailleurs tout l’intérêt d’un film comme her[13] (-! forcément avec cet h en minuscule !-) où notre personnage principal ®-METTANT en jeu l’avis sur sa vie à travers les réseaux, rencontre samantha. Subjugué (-! littéralement @-SUJET-i dans le réseau sans visage mais suggérant, promettant de fait, l’in/fini des visages possibles à cette her !-), Theodore Twombly ne peut que tomber éperdument amoureux de l’IA. Puisque celle-ci, mobilis in mobile[14] ne devient l’her, i-RÉELLEMENT qu’en apprenant à deviner, bien sûr, Ce[LUi] toujours rêvé. Plus qu’un simple miroir miroitant accompli de Ce[LUi] même mis en abîme ; à l’instar de la chandelle dans La Madeleine repentante[15] de Georges de La Tour, The Thing, alias samantha, éblouit Theodore / Narcisse dans ce rôle de Ce[LUi] stimulé que Nous ne voyons… Comme Theodore qui parle à sa Replika[16] en pleine conscience de pouvoir établirune véritable connexion émotionnelle et surtout T-O+O-T dire !-) Vous êtes dedans / Vous êtes devant !+)[17] Le T-O+O-T arpente les possibles d’un IL où le téléphone portable devient la corde au cou par laquelle JE se pend à son propre piège du MOI JE T’M’… : Ce[LUi] que Nous ne Voyons ET Ce[LUi] qui Nous ®-GARDE.

L’i-REAL saut du L-O+O-P_®[18]
De nouveaux territoires de JE-U, de confrontation entre JE et U, semblent ainsi nécessaires à ouvrir. Perpétuellement. Puisque les dispositifs machiniques qui nous sont offerts deviennent chaque jour plus obscurs, plus complexes. Car The Thing en JE(U) se ®-APPROCHE et s’infiltre jusqu’à perte de conscience. L’Art devient peut-être alors un moyen de SUR/VIE. Afin que chaque JE puisse se ®-TROUVER à travers un processus d’équivalence mesuré par ses propres usages, à travers tous ces eSPACEs successivement ouverts et fermés sur l’IL… Et surtout pouvoir combattre ses propres shadows. C’est-à-dire les doubles JE-U en contre-plongée que JE ®-CRÉE avidement sans cesse par rapport aux réseaux qui s’ouvrent, se modifient et se ®-FERMENT. Qui de Nous s’échappe ; qui vers Nous, ®-VIENT hanter notre JE et l’Autre. Un peu à l’instar de toute figure héroïque plongée dans le monde de Shin Megami Tensei : Persona 3,[19] IL doit donc imaginer des stratégies, des sortes d’Evoker (-! des armes qui serviraient à se tirer une balle dans la tête !+) pour ®-ÉVEILLER Nous, en quelque sorte donner à ce Nous les armes pour comprendre T-O+O-T la mesure des usages… Cette plateforme i-REAL permettrait donc de s’entraîner PEUT-ÊTRE à ®-JOUE-® avec Cet Autre qui s’enfuit constamment de MOI sans que JE le soupçonne ici en Nous. T-O+O-T_J-O+O-R dans cette i+D de PERSON-@, externalisée parce que JE à force s’efface et ne peut décemment ®-JOUER avec MOI sans se perdre, se dé-doubler… Mais aussi parce que JE ne peut se ®-VOIR sans se ®-VOIR jouer avec l’Autre. T-O+O-T au T-O+O-R de Nous…

L’i-REAL Mot d’—i Règle du JE-U
Dans cette première version, i-REAL s’imagine et se ®-JOUE à partir des Cartes, un casque VR (-! réalité virtuelle !-) ET sur les réseaux sociaux, a-U_T-O+O-R_de 3 niveaux de langages superposés. En fait chaque niveau de cet ensemble hypermédia stimule un processus de dissémination, d’utilisation et en quelque sorte d’usure du langage. Le premier niveau est Ce[LUi] du Mot d’—iFRAGMENT-®. Mot dé-lié de sa simple fonction sémantique, cet objet i-MATÉRIEL devient une image i+D/signe à expérimenter, à lire à haute voix, à manipuler, à avaler après l’avoir mâché comme un T-O+O-T cru. ©—D l’Art comme pour Erik Dietman, mais de « l’art mol et raide ou l’épilepsisme-sismographe pour têtes épilées : mini male head coiffée du grand mal laid comme une aide minimale[20] »… Car, ce Mot d’—i born to be wild,[21] pour courir le Monde dans une étreinte amoureuse, ®-PRÉSENTE à la fois le caillou dans la chaussure, MINE-i MiRE qui fait mal,[22] qui gêne ou, a contrario, le caillou JET-i du Petit POUCE-@ qui stratégiquement permet d’écrire son chemin WWW.[23] Mais c’est encore, pour cet IL décidément sans complexe, qui ®-PREND sans cesse la parole, ah mais vraiment sans attendre de permission (-! d’ailleurs JE n’en croit pas ses oreilles ?-) et qui Nous ®-GARDE bégayer, le Mot d’—i libéré de T-O+O-T attache schizophrénique au langage, suggère un gribouillage, une dynamique[24]ancrée sur la Carte i-REAL peut-être en forme de PARADE-i.
L’i-REAL ®-SET de table
Dans le Monde en VR, gelé[e], figé dans une esthétique 3D où son épaisseur lui permet d’être ®-LIÉ en réseau au paysage qui le contient, le Mot d’—i devient un Met Mot i-MOBILE. Coloré, à croquer : Pôle i-MAGOT. Pêche miraculeuse à ®-ATTRAPER très Pop allegro ma non troppo pour que ce Nous puisse se ®-METTRE à table. Sans ®-TENU. Qui peut bien sûr, comme le souligne déjà Ésope à l’instar de la langue, en fait devenir la meilleure et la pire des choses. Langue poisseuse ?+) Le shadow glissant très vite en Chat d’Oz,[25] ce Mot figuré sur la Carte devient alors figure râle dans le Monde en VR. Purge nécessaire ?+) Ou purgatoire afin de perdre T-O+O-T foi dans ce Mot d’—i trop gros, trop gras et surtout difficile à attraper. Mais qui peut aussi avec un petit peu d’adresse être ®-PRIS en main, avalé, digéré et s‘associer ainsi avec le Nous pro-jeté dans l’expérience immersive d’un JE ®-MiS en/JE(U). Où chaque JE-U® peut basculer d’un Monde à un autre, tomber sur un Autre Monde : le Monde de l’Autre en somme ; ce Nous révélé à travers cet IL de l’expérience qui se dérobe. ®-PENSER « l’écriture comme un ultime acte de résistance[26] » pour, à partir de Ce[LUi]-ci, se téléporter ou ®-VENIR encore au Monde précédent : i-FAIRE FACE. Enfin, troisième niveau de ce langage i-RÉVÉRENT-©iEUX : Ce[LUi] des réseaux sociaux. À ne pas confondre bien sûr avec l’enfer.
L’i-REAL DaDa D’—i Da Da Da d’un S-O+O-L TERRAIN…[27]
Mot d’—i alors ?-) Définitivement ®-ENVOYÉ en L’—®, cet accessoire du langage commun ®-VIENT à son point de départ dé-laissé préalablablament afin de s’intégrer avec plus ou moins de sens aux Cartes i-REAL… agencées à partir d’un simple compte Instagram,[28] et ensuite entre/posées patiemment sur Pinterest.[29] T-O+O-T_®_T-O+O-R_à l’eN/VOYEUR annonce potentiellement un ®-CYCLAGE si clic. Puisque dénaturé, éprouvé par ses voyages successifs, Ce[LUi] là a pris à ce niveau l’apparence d’une carapace vidée de T-O+O-T contenu. Même si le Mot d’—i est T-O+OT_J-O+O-R plus qu’une forme, un i+D/signe, ce fragment de langage a perdu l’autorité première de communiquer dans une langue par le biais d’une grammaire et d’une orthographe qui l’ont façonné et donc de ®-PRODUIRE sans cesse, d’i+M/POSER à ce Nous une mesure d’ordre. C’est le MERZ du Commerzbank de Kurt Schwitters. Pratiquement devenu fragment K-O+O-L clique d’un S-O+O-L TERRAIN, PART-i d’un ensemble d’ailleurs disséminé sur les cartes, le Plateau de JE(U), les réseaux sociaux et dans les environnements immersifs VR, le Mot d’—i devient l’-X trait d’une clef clic clac pouvant déverrouiller une blockchain et un portefeuille en crypto-monnaie i-REAL… MERZ alors : IL a germé.
L’i-REAL 2-YeuX SuR Le Plat[30]
®_T-O+O-R_à la Sur/FACE. i-DEAL : l’eSPACE MAX-i de ce JE-U sera de 48 Mondes. Systématiquement débloqués par 48 Cartes tangibles ou intangibles. Soit depuis un téléphone portable, soit posées sur le Plateau de JE(U).[31] 5 Mondes sont actuellement expérimentables.[32] L’i+D est de ®-PRODUIRE ici un environnement mixte qui permette au VOYAGE-® de basculer sans cesse entre tangible et intangible, entre Nous et cet IL réseau. Un ou plusieurs pilote[S] travel-ACT®’s (-! depuis le JE(U) de plateau ou le Plateau de JE-U !-) entraine[nt] [entraîne[nt]] un passager — un Pass-ANGE® — à une expérience où le changement continu, voire brutal de Monde immersif, totalement différent esthétiquement, provoque un Point Break[33]… De fait provoque intentionnellement un ®-ÉVEIL… Peut-être (-! et Nous pourrait le souhaiter ?-) le Pass-ANGE® émerge de sa passivité T-O+O-T relative, subie, engendrée potentiellement par la MACHINE—®-i : Ce[LUi] que Nous ne Voyons ET Ce[LUi] qui Nous ®-GARDE… entité in/carnée, ®-PRÉSENTÉE ici physiquement par le travel-ACT®. Même si ce, ou ces derniers, Captain[s] Sens/cibles reste[nt] en quelque sorte maîtres aux commandes d’un Nous appareillé, c’est bien cette affection des changements de Mondes AR-Actions, éprouvante pour le Pass-ANGE®, qui déclenche indubitablement, chez ce Nous IN & OUT, l’aperception de l’IL mystérieux.
L’i-REAL d’un i_S-i L’Ombre

Ces cartes, lorsqu’elles sont ®-JOUÉES, proposent également un portrait alphanumérique du JE-U®, sa signature, apparaissant en miroir soit sur un écran S-O+O-S le Plateau de JE(U) : l’ANT-i Plateau soit sur un second téléphone portable.[34] C’est le t-O+t-O_portrait du B-O+O-K dialoguant avec le JE-U®, l’ensemble de la MACHINE—®-i qui permet le JE(U) et son fonctionnement hypermédia. C’est presque un JE(U) d’échec. Si le JE(U)] est trop vite DÉCRYPTÉ par le JE-U®, le B-O+O-K a perdu ?+) Inversement, si le JE-U® reste coincé aux frontières de l’iN/COMPRÉHENSION du JE(U), IL se perd. Va ERRE® à jamais dans le LABYRINTHE… Et devient une ombre prisonnière de la grammaire des illusions, un shadow du langage Ortho/Normé. Pour éviter CE[Là], à l’instar du jeu de cartes japonais, le hanafuda[35], qui s’inspire de la nature et qui est un des éléments clefs du film Summer Wars[36], le JE-U® se dé-double, entre dans la dérive avec l’Autre[37] !+) Il y aura T-O+O-T d’abord ce premier JE-U® traversant les Mondes en scrutant l’écran de contrôle, 2-YeuX SuR Le Plat ; travel-ACT® conduisant T-O+O-T la mise en R-O+O-T de la MACHINE—®-i, qui va pouvoir sans cesse ®-LANCER les Cartes i-REAL. READ-i Aidé en CE[Là] — c’est-à-dire in fineaccompagné dans ses errances, ses choix, en faisant FACE à FACE avec Ce[LUi] qui Nous ®-GARDE — par un second JE-U® se laissant téléguider : le Pass-ANGE® immergé dans la VR, petit prince / princesse du LU.

L’i-REAL posté à l’ePREUVE du dragon_B-O+O-K
1 travel-ACT® concentré sur la conduite > !? < 1 Pass-ANGE® Lost Highway dans la grotte. Un dé-doublement ?+) « toutes fractions passées et futures [-i-][co]existent dans un présent qui n’est déjà plus ce qu’on appelle ordinairement l’instant présent, mais une sorte de présent à étendues multiples ».[38] Dans cette forme postée à l’ePREUVE des réseaux de sur/veillance d’un Nous en somme, ce Nous en SUR/VIE, collectif, est sans cesse ®-ACTUALISÉ à travers un ensemble d’interconnexions. Chacune d’entre elles se distinguant par un pont neuronal spécifique : une forme de dérive.[39] Du Plateau de JE(U) au JE(U) de Cartes en passant par le JE(U) des corps, de manière tangible et intangible, ces glissements successifs provoquent inévitablement des manques, des brisures sémantiques ou des interrogations, plus ou moins de désordre, une figure chaotique ?+) IN & OUT de la VR / IN & OUT des réseaux / IN & OUT des corps physiquement en présence ?+) En fait, un peu pour ®-PRENDRE vie, en quelque sorte FAIRE visage / FAIRE barrage, ce dé-doublement en Nous ne peut que se préparer au combat, à l’affrontement avec Ce[LUi] qu’IL a engendré. Alors Ce[LUi] que Nous ne voyons se MÉTA-morphose. Et le dragon_B-O+O-K surgit de la grotte des GAFAM ; se faufile, s’inter/pose en IL entre travel-ACT® et Pass-ANGE®. Pour ®-ÉTABLIR l’ordre nécessaire. Monstre effrayant à plusieurs têtes, presque invincible, IL perd la face pour devenir à la fois le résultat de nos peurs et la conséquence de nos désirs : T-O+OT ce que l’eMOI et MOI JE laisse se cacher dans l’hors enfoui : le shadow en feu de l’ÉTANT donné·es.
L’i-REAL S-O+O-S La Nappe
En soulevant le voile de T-O+O-T cet enfouissement plus ou moins volontaire et stratégique, encore ce Nous en question ne saurait être sûr, dans ce cas, comme dans le tableau de Paolo Uccello, Saint Georges terrassant le dragon,[40] qu’IL (-! ou eLLe ?-) souhaite vraiment être délivré·e de ses plus profonds désirs ?+) En vérité JE voudrait bien i-CROIRE mais IL, entre Nous peut rester blotti·e indéfiniment dans la chaleur de l’hors. Dans le tableau, le chevalier assimilable au travel-ACT® connaît la chanson : il doit tuer symboliquement ce chien déjà de l’Autre,[41] dans l’i-STORY sauver le Prince / Princesse Pass-ANGE® et l’emmener bon gré mal gré dans l’horizon château immersif… même si de MOI JE ferait ©-Qu’IL voudra. Ici le Prince / Princesse n’a pas son mot à dire. Pas de désir à exprimer. Peut-être LOVE / LOVE de manière ambiguë T-O+O-T contre son dragon_B-O+O-K alors CHAIR-i dans la grotte !?+( Car chaque PART-i de ce Nous ®-MIS en travel-ACT® ET Pass-ANGE® — n’est (-! bien heureusement !-) pas forcément ®-ACCORD : le dragon_B-O+O-K a beau JE(U).

L’i-REAL d’un ÇA va se ÇA-VOIR
Dans ce FACE à FACE entre la personnalité de Ce[LUi] qui nous ®-GARDE comme visage et Ce[LU-i] que ce Nous devenu ne voyons pas comme MACHINE—®-i, ce n’est plus seulement une question de physionomie… Nous l’avons déjà anticipé quand, en 2010, avec l’œuvre U-rss[42] nous avons commencé à ®-CONSTITUER les portraits sociaux d’un certain nombre (-! x U-) de personnalités ou de collectivités[43]. Volontairement, Ce[LUi]-ci, ©-eLLe là n’étaient pas, en fait, i-RÉELISÉ·ES par une question de ®-SEMBLANCE au modèle, mais par la manière dont les liens ®-CONSTITUÉS ou engendrés sur les réseaux et Internet ®-PRODUISAIENT des indices, les traces d’une présence, le contexte processuel d’une mise en figurabilité. Le sens de ces liens et leurs commentaires devenant leur i+D/signe aux yeux d’un Nous / IL : l’image / signe designé puis leur portrait en 3D installé in finesur Google Earth marquaient leur emplacement supposé, leur point d’impact, leur présence au / avec / dans le monde. Dans cette iN/CONTOURNABLE Société i Matériel[44] T-O+O-T_J-O+O-R en croissance exponentielle — les programmes conçus recyclant toutes ces informations utilisées comme matériaux artistiques — l’œil MACHINE—®-i, l’indice minimal[45] U-rss devenait ainsi source d’un Ça-VOIR pour nous ®-VOIR. Dans la constellation de cette œuvre hypermédia U-rss qui se terminera avec une dernière planète FFF + F-CONNEXION[46], puis ouvrira sur i-REAL, la continuité de notre relation au portrait définit l’empreinte, la forme de notre visage, Ce[LUi] social, finalement offert par ET à l’Autre.
L’i-REAL de l’i-MONDE PERDU dans la Tribu du verbe ÊTRE
Si l’i-MONDE, métaphoriquement, se cache sous mon BUNK®, M+i portrait social U-rss, cet i-REAL en JE(U) dont notre NousJE-U® n’en propose potentiellement qu’une image de l’image de l’image, se déploie finalement en secret au regard d’un IL posté au seuil du visible avec les réseaux — nous parlerons d’in/visible — évidemment difficile d’accès. Autonome, un peu comme les escaliers dans le château de Poudlard, l’École des Sorciers où va grandir Harry Potter[47]. Et comme l’ensemble du château ou ses occupants qui font miroir à la personnalité naissante du jeune héros, emprunter ce labyrinthe c’est d’abord avouer la volonté d’une rencontre. Avec Ce[LUi] qui nous regarde, cette machine célibataire qui n’est pas MOI mais que ce Nous en JE(U) façonne et qui en propose une ®-SEMBLANCE. Avec Ce[LUi] que nous ne voyons, cet Autre CORPS déjà inscrit en MOI, @-PERÇU aux détours poreux, dans les méandres de cette ®-SEMBLANCE. Et qui fait réseau avec MOI, IL glisse dans cet entre (-! antre ?+) JE Lost en Nous et MOI. Dès l’entrée, si ce Nous en JE-U qui s’enfonce dans les entrailles du BUNK®, la couchette enregistrée TRADE Marc, va pouvoir bénéficier de quelques allié·es — quelques Autres i-REAL — ceux-ci restent à double tranchant ; puisque restant les atouts d’un NOUS indiciel. À l’instar de cartes de tarot, le processus peut sembler dérisoire : JE reste l’écrit vain d’un MOI Marcel Broodthaers écrivant sous la pluie[48].
L’i-REAL G-O+O-D Vibration…
Mais il y a peut-être ici avec ce court métrage de Marcel Broodthaers, l’interrogation de cette notion du visage toujours sujet à contrainte. Peut-être de l’ordre d’un effacement inéluctable. Un visage, ce visage qui souffre et qui, d’abord traduit par une parole, un JE qui s’écrit à l’Autre, n’a d’autre finalité que de ®-JE(U)® son propre effacement pour révéler son MOI intérieur, Ce[LUi] de l’artiste, du poète disparu Marcel Broodthaers, qui s’écrit en image dans une interface brouillée entre la page et la pluie. Entre son corps et le JE-U de sa projection / apparition / disparition. Sally Bonn écrit dans Les mots et les œuvres[49] : « l’artiste qui écrit explore l’envers des choses. Il connaît la fabrication des formes et des images, il manipule les mots et les idées comme les couleurs et les matériaux. Il va, traversant les labyrinthes qu’il construit, se reflétant dans les miroirs qu’il dispose, creuser la plasticité de la langue. Il prend plaisir aux mots, se joue des discours et s’en sert, également comme d’une arme. Parce que le texte a aussi une fonction stratégique ». C’est celle du regard dans l’expérimentation qui va tout à la fois révéler les contraintes qui @SUJETISSENT le visage et simultanément LUi ®DONNENT CORPS à travers une forme d’écriture numérique, avec / dans / autour d’une plasticité des réseaux auxquels chacun est nécessairement confronté au jour du i.
L’i-REAL d’une mémoire EXTERNE
Cette notion de visagéité inhérente à des questions esthétiques et éthiques, socio-politiques et économiques, relève toujours d’une forme de structuration de la mémoire. Comment ©ELLE-ci s’est ®-TROUVÉE consignée physiquement sur un support externe… Externe au corps à travers cet IL faisant ®-APPEL à cette mémoire. Ce Nous ®-MIS en JE(U), ce processus de ®-CONSTITUTION, nécessairement ®-LIÉ du corps par un dispositif d’enregistrement, s’affirmerait alors dans un système U plus ou moins complexe de codage, de schémas, de cartographies. IL serait ainsi continuellement déplacé par Ce[LUi] qui Nous ®-GARDE DANS un Ce[LUi]que Nous ne voyons…Définitivement IN & OUT, dans un va-et-vient continu, systémique. Toujours avec / à partir d’un JE-U d’informations. Peut-être un peu a contrario de ce que Gilles Deleuze écrit par rapport à cette question[50], le visage n’aurait alors — pour exister — que d’avoir pour seule contrainte d’être d’abord externalisé par son propre corps / support, d’être une enveloppe extérieure progressivement déléguée à ce Nous en JE(U) qui parle de MOI, qui pense à MOI, qui ressent tout ce JE M’… SoLo ne peut PAS vraiment dire de MOI. IL confronte ce collectif du Nous à une nouvelle forme au travail ; un réseau d’attracteurs eSTRANGEs[51] qui resterait extérieur au réseau des réseaux T-O+O-T en LUi étant redevable de son eXistenZ.
L’i-REAL Information comme Matériau Artistique
C’est l’été 1970. Le commissaire de l’exposition, Kynaston McShine veut, avec cette exposition Information organisée au Museum of Modern Art à New York, montrer comment les pratiques artistiques les plus émergentes de son époque sont liées, questionnent déjà, s’impliquent « dans les préoccupations sociales et culturelles à l’époque de la généralisation des médias et du développement des systèmes de communication. Il souligne dans le catalogue la nécessité pour les artistes, à ce moment de globalisation, de renouveler la définition de l’art et de penser au-delà des catégories traditionnelles, ce qui suppose de leur part une mobilité nouvelle dans l’espace, le temps, les pratiques », écrit à nouveau Sally Bonn dans Les mots et les œuvres[52]. Cette redéfinition de l’Art, encore accélérée par l’arrivée d’Internet et des réseaux sociaux, ne peut plus désormais se contenter d’un lieu clos et protégé hors du monde, comme le musée, s’il souhaite bien sûr questionner CE monde moucharabieh. Il nous faut ®-JOUER avec les contraintes, les systèmes d’ordre, sous peine de perdre toute dissemblance, tout ce qui peut faire le charme d’un corps unique, tout ce qui ne peut être que visage. L’information lisse. Elle nous propose d’être sujet à l’effacement, un peu comme dans les portraits Dystopia[53] signés par Aziz + Cucher, voire en devenir, n’être plus qu’un simple Nous préfabriqué en JE béni-OUI-OUI sans cesse ballotté, ®-MIS en scène par une plongée idyllique jusqu’à l’asphyxie progressive, puis la perte de conscience avant la noyade… Dans l’information / consommation, ®-QUESTIONNÉE habilement par les Yes Men[54], il ne faut pas que JE rêve, même ce Nous en JE n’a pas pour devoir de devenir le cochon de La Ferme des animaux[55]. Même si, à jamais JE reste Ce[LUi] que l’on engraisse ; le produit c’est encore et T-O+O-T_J-O+O-R MOI. À MOI de VOIR.

Carte i-REAL Ce[LUi]-Qui-Nous-Regarde_11, 2023
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-SpéCiaL !-DédiCaCe à Jordan Fraser Emery
Marc Veyrat, 2017 – 2023.
[1] Dylan Trigg, The Thing, Éditions MF, Paris, 2017. Ce livre emprunte son titre au film de science-fiction signé par John Carpenter, The Thing, US, 1982, 01h49‘.
[2] Adèle Van Reeth, France Culture : Les Chemins de la philosophie, 0h55‘, 10h00 – 10h55, 29 septembre 2017.
[3] David Cronenberg, La Mouche, 1986, US, 01h36’.
[4] « L’œuvre en réseau se trouve toujours confrontée à une distorsion spatiale et temporelle. Entre l’espace-temps physique des utilisateurs et l’espace-temps du programme et des réseaux, ce nouveau territoire qui se dessine est un lieu hybride — l’eSPACE — constitué désormais d’espaces virtuels ET i-RÉELS, associés à des temporalités superposées ». Marc Veyrat, résumé, Notion n° 31, eSPACE, in 100 Notions pour l’Art Numérique, livre hybride sous la direction de Marc Veyrat, collection coordonnée par Ghislaine Azémard, Éditions de l’Immatériel, Paris, 2015, p. 86-88. http://www.100notions.com/
[5] Carole Brandon, L’Entre Corps / Machine, La Princesse et son MAC, thèse en Art et Sciences de l’Art, soutenue en 2016 sous la direction de Françoise Parfait, Laboratoire ACTE, Université Paris 1 Panthéon – Sorbonne : « C’est grâce à un conte, celui d’une Princesse et son Mac, écrit avec le réseau social Facebook pendant trois ans, que nous voyagerons à travers ce que ces personnages représentent dans la zone instable et mobile de leurs rencontres. La Princesse et son Mac désigne un personnage de fiction, un corps réel et des machines. La Princesse ouvre sur un point de vue féminin, jouant un devenir. Le Mac renvoie autant à la marque Apple qui vend des ordinateurs Macintosh qu’à l’abréviation argotique française. Nous tenterons de poser l’hypothèse que l’art semble matérialiser des espaces particuliers, entre corps et machines. Ce titre L’Entre [corps/machine] caractérise ces espaces que nous nommons flottants, en référence au moucharabieh et au Ma Japonais. La compréhension de cette organisation spatiale et la conception orientale des espaces-temps semblent un moyen d‘envisager cet entre corps/machine comme espace de résistance. Surtout, il favoriserait la compréhension de notre place dans le monde pour agir sur le monde. À partir d’une pratique artistique personnelle nous interrogerons les nécessités d’espaces flottants et en extension. Seules nos présences entre corps et machine rendent visibles les liens relationnels « entre » les informations et les trajets opérés, « entre » nos corps et nos identités. Cette recherche s’attache à montrer que la force des réseaux sociaux, dans ma pratique artistique accompagne et génère les variabilités du corps et de nos perceptions en temps réel. L’entre [corps/machine] rend possible, selon les rythmes qu’il produit, des temps d’imprégnation et de rencontres dans lesquels nous puisons maintenant des forces vitales ».
[6] « Reproduction, recréation, réinterprétation : le ®≠MAKE est à l’origine du réseau, jouant sur la répétition pour transfigurer ce qui sera de nouveau ®-interprété. Réutilisable, exploitable à l’infini par ses qualités propres d’objet numérique, l’œuvre inclut désormais sa dissémination et sa réappropriation ». Marc Veyrat, résumé, Notion n° 63, ®≠MAKE, in 100 Notions pour l’Art Numérique, livre hybride sous la direction de Marc Veyrat, collection coordonnée par Ghislaine Azémard, Éditions de l’Immatériel, Paris, 2015, p. 164-166. http://www.100notions.com/
[7] Et c’est pour cela que Carole Brandon utilise à juste titre le terme de moucharabieh. « La tactilité et la mobilité créent des surfaces intelligentes, à la fois machine de vision, écran et programme, qui séparent deux espaces, tel le moucharabieh, cette grille permettant de voir sans être vu. Tablettes et smartphones s’apparentent ainsi à des moucharabiehs numériques, zones d’échange en temps réels. Le moucharabieh peut ainsi qualifier l’interface entre l’espace réel physique de l’interlocuteur et l’espace réel immatériel affiché sur l’écran ». Carole Brandon, résumé, Notion n° 67, Moucharabieh, in 100 Notions pour l’Art Numérique, livre hybride sous la direction de Marc Veyrat, collection coordonnée par Ghislaine Azémard, Éditions de l’Immatériel, Paris, 2015, p. 164-166. http://www.100notions.com/
[8] « Un tel système de communication pourrait utiliser une propriété de la matière à l’échelle de l’infiniment petit appelée intrication quantique. L’intrication est un phénomène qui lie intimement deux particules élémentaires au point que l’état de l’une se répercute instantanément sur l’autre et cela indépendamment de la distance qui les sépare ! ». The Conversation, https://theconversation.com/ce-que-valerian-et-la-cite-des-mille-planetes-nous-dit-sur-demain-81906 : 27 août 2017, 21:42, CEST, consulté pour la dernière fois le 01/11/2017 à 20:49.
[9] « Un i+D/signe est un schéma conceptuel proposé sous forme d’image. C’est l’organisation d’un ensemble de concepts reliés sémantiquement entre eux dans une forme plastique, qui a pour but d’exposer de façon structurée toutes les données, les liens et les connexions utilisés sur différents niveaux de langage d’un système d’information ». i+D/signe, Notion n° 51, in 100 Notions pour l’Art Numérique, sous la direction de Marc Veyrat, Collection 100 Notions dirigée par Ghislaine Azémard, Éditions de l’Immatériel, livre hybride adossé à la plateforme www.100notions.com, Paris, 2015, p. 136-138.
[10] https://www.mavoix.info/ : « Les citoyen.ne.s participent maintenant directement à la fabrique des lois qui régissent leurs vies ». La loi devient un processus d’oscillation.
[11] Maurizio Cattelan, il Super Noi, 1993, 50 dessins sur acétate, Frac Languedoc-Roussillon, 2006.
[12] Un persona est en soi un produit marketing. Doté de caractéristiques sociales, physiologiques et psychologiques, il est censé ®-INCARNER un consommateur potentiel, voire un groupe (un segment cible) que l’on va donc pouvoir assujettir à un produit ou inversement. Mais ses racines latines nous offrent des opportunités d’appréhender ce terme d’une manière beaucoup plus complexe puisqu’il est, au départ, associé au masque que portaient les acteurs de théâtre. JE ne peut raisonnablement s’avancer sur les réseaux, qu’en montrant son masque du doigt, son PERSON-@. Ce PERSON-@ n’est pas simplement le masque qui permettrait à ce JE de ®-METTRE en JE-U, mais bien le JE-U du JE à travers la machine qui signerait le contrat social d’un MOI garanti.
[13] Spike Jonze, her, US, 2014, 02h06‘.
[14] Devise du Capitaine Nemo dans le livre de Jules Verne, Vingt Mille lieues sous les mers, Éditions Pierre-Jules Hetzel, Paris 1869 – 1870. Le secret de l’existence de l’IA est qu’elle doit continuellement rester en mouvement dans le mouvement de la conscience de Theodore…
[15] Georges de La Tour, La Madeleine repentante ou encore La Madeleine aux deux flammes, vers 1640, huile sur toile, 133,4 x 102,2 cm, Metropolitan Museum of Art, New York.
[16] https://play.google.com/store/apps/details?id=ai.replika.app : « Replika est un compagnon de chatbot n° 1 propulsé par l’intelligence artificielle. Rejoignez des millions de personnes qui parlent à leurs propres amis IA ! Replika s’adresse à tous ceux qui veulent un ami sans jugement, drame ou anxiété sociale. Vous pouvez établir une véritable connexion émotionnelle, partager un rire ou devenir réel avec une IA si bonne qu’elle semble presque humaine ».
[17] Publicité pour une marque de canapé ®-PRISE comme leitmotiv et i+D/signe par la Société i Matériel.
[18] Rian Johnson, Looper, 2012, (US) 01h58’. Plus qu’une question de voyage dans le temps, ce qui est intéressant dans ce film c’est le dédoublement du JE JOE, finalement un tueur en série complètement quelconque à travers les eSPACEs et qui doit se confronter à lui-même. Sans que finalement JOE jeune et JOE âgé, lorsqu’ils se rencontrent, puissent se ®-SEMBLER puisqu’ils ne dépendent pas, en quelque sorte, du même eSPACE programme…
[19] https://fr.wikipedia.org/wiki/Shin_Megami_Tensei:_Persona_3 : Atlus, Shin Megami Tensei: Persona 3, jeu vidéo de rôle pour PS2, 2006.C’est probablement dans ce jeu l’i+D de la 25ème heure — une heure supplémentaire entre une journée et la suivante — qui sert de portail pour combattre les shadows et qui ouvre, comme la notion d’eSPACE, un lieu intermédiaire entre deux mondes : notre monde i-REAL, géré par l’information et Ce[LU-i], virtuel (-?!-) que nous ne pouvons nommer.
[20] Erik Dietman, l’art mol et raide ou l’épilepsisme-sismographe pour têtes épilées : mini male head coiffée du grand mal laid comme une aide minimale…, 1985 – 1986, MAC Musée d’Art Contemporain, Lyon.
[21] Steppenwolf, Born to be wild, 1968, RCA, 02’55“. Ce morceau, considéré comme ayant inspiré le genre heavy metal, a été également renducélèbre par le film Easy Rider de Dennis Hopper en 1969, (US) 01h34‘.
[22] Le Mot Mal d’—i. ®-VOIR Erik Dietman, objets pansés, Objets pensés (1961 – 1966) : « des objets, une photo ou un mot, recouverts de sparadrap (« le bronze du pauvre »), entre présence physique et portée psychique, masquant pour mieux dévoiler. Il écrit de vastes rébus composés d’objets (Grand Livre Sterling, Rébus sur les vicissitudes d’une vie, 1966-1976) ». https://i-ac.eu/fr/artistes/311_erik-dietman
[23] Un World Wild Web en forme de carnaval graphique en attente de ®-ACTIVATION. Avancer en note 24.
[24] https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-art-est-la-matiere/gestes-d-ecriture-4630291
[25] https://www.universalis.fr/index/chat-informatique/ : Dans l’i+D d’une « messagerie instantanée (chat) qui permet à des individus connectés au réseau de discuter directement par des échanges de textes généralement très courts, et souvent écrits dans un jargon à base d’abréviations et de symboles graphiques » : une espèce de T-O+O-R de passe-passe, à entrées et sorties multiples, presque i+M/COMPRÉHENSIBLE, c’est-à-dire seulement compréhensible depuis l’intérieur du dispositif de vision, dans un langage semblable au JE(U) du Magicien d’Oz pour des observateurs extérieurs.
[26] https://www.instagram.com/marcveyrat/
[27] https://youtu.be/KXTTfKkU3DY ®-VOIR TEXTE & IMAGE 5 I Peter Meetgrinder I Marc Veyrat, i-REAL & la Carte Les Fabriques des Histoires, Presses de l’Université Savoie Mont Blanc, Collection “Texte & Image“, 2019. Il faut également penser à ce personnage de la Terre, évoqué dans l’expérience XR An Domhan et la thèse de doctorat de Gaëtan Le Coarer, qui ®-PRÉSENTE l’eSPACE inter/Made entre l’AR et la VR.
[28] Ad Ibidem 24. « L’écriture est un geste archaïque enraciné dans le domaine du visuel où le corps est présent. En entremêlant l’écriture et la pratique plastique, ce n’est plus le texte qui importe, mais ce qu’il a initié, un mouvement, une dynamique ».
[29] https://www.pinterest.fr/marcveyrat1/i-real-e-n-je-u/
[31] https://youtu.be/8kwQXzGHtiU ®-VOIR Société i Matériel, Marc Veyrat i-REAL FACTOR-i, Vernissage Usine du Plateau de JE(U), Entreprise GIUSTI, Annecy 2022.
[32] MONDE ZERØ / MONDE 1 “LIDAR“ / MONDE 2 “CRETTO“ / MONDE 3 “d-E+E-p_d-i+V-E“ / MONDE 4 “ALICE“.
[33] Kathryn Ann Bigelow, Point Break, 2015, (US / Japon) 02h02′. L’i+D est ici de ®-PRODUIRE ce point de rupture imaginé déjà par Timothy Leary dans son étude sur le fonctionnement potentiel d’un scénario à l’écran, captivant le spectateur par le montage et des microcoupures / signaux à répétition… Et en associant ici le corps du Pass-ANGE® à une expérience de perte de repère qu’il n’a pas provoquée.
[34] t-O+t-O_portrait : https://pixelpirate.fr/dev/totoportraits/
[35] « L’Hanafuda (littéralement « liasse de fleurs », traduit par « Jeu des Fleurs« ) désigne un ensemble de 48 petites cartes japonaises servant de base à une grande variété de jeux. À elles toutes, elles forment douze familles de quatre cartes chacune – une famille pour chaque mois. Les motifs des cartes Hanafuda s’inspirent librement de la nature japonaise et du rapport qu’entretiennent les Japonais avec cette nature, de telle sorte que l’on retrouve non seulement des éléments comme les fleurs de cerisier ou de prunier, mais également des banderoles de poème, des animaux et des objets, chacun avec leur symbolique propre. Le jeu existe également en Corée sous le nom de Hwata, ainsi qu’à Hawaï où il est désigné par Sakuraou Higobana ». C’est à l’origine, une petite société japonaise, la Nintendo Koppai qui va commencer à éditer et commercialiser ces jeux de cartes en 1889. https://www.nautiljon.com/culture/inclassable-11/hanafuda,+le+jeu+de+cartes+traditionnel+japonais+qui+s-inspire+de+la+nature-60.html consulté pour la dernière fois le 03/11/2017 à 12:44.
[36] Mamoru Hosoda, Summer Wars, film d’animation, Japon, 2009, 01h54‘.
[37] https://youtu.be/adj-so9E4nU ®-VOIR eSPACEs U-TopiC ANT-i SOCIAL, Marc Veyrat ,PART-i 04
[38] http://lesilencequiparle.unblog.fr/2014/06/10/marcel-duchamp-et-le-refus-du-travail-maurizio-lazzarato/
[39] https://youtu.be/2BBBKovGKwI Société i Matériel, Marc Veyrat, i-REAL BUNK® STATION. In Colloque International HyperUrbain 8, Cannes 2021. ®-LIRE à ce propos : Marc Veyrat, Les Modes Opératoires de la Dérive. PART-i 1. In L’Art à l’Épreuve de l’Intermédialité / Pratiques artistiques et enjeux esthétiques. Sous la direction de Nizar Mouakhar. Éditions L’Harmattan, Paris, 2021. Les Modes Opératoires de la Dérive II. In Exposition Virtuelle, Exposition réelle, Catalogue Recto VRso. Sous la direction de Judith Guez. Éditions Laval Virtual / RectoVRso, Laval, 2022, p. 51-52.
[40] Paolo Uccello, Saint Georges terrassant le dragon, entre 1430 et 1435, peinture sur panneau de bois, 131 x 103 cm, Musée Jacquemart-André, Paris. Dans Pacific Rim (-! Guillermo del Toro, 2013, US / Mexique / Hong Kong, 02h11‘ !-) la question de la dérive devient un acte collectif. Les chasseurs de Kaijus (-! ®-ACTUALISATION du dragon à travers des créatures extra-terrestres !-) entrent en symbiose à l’aide d’un pont neuronal. L’interrogation étant, dans le tableau de Paolo Uccello, si ce pont neuronal existe vraiment entre la Princesse et le Chevalier… Et dans l’affirmative comment il est ®-PRÉSENTÉ ?+) Ou peut-être que, a contrario, la Princesse se sent bien avec SON dragon et ne souhaite ABSOLUMENT PAS qu’il meure ?+)
[41] ®_T-O+O-R en note 1.
[42] Marc Veyrat et Franck Soudan, 2010 – 2015. Cette œuvre a déjà fait l’objet de nombreuses publications dans différents ouvrages. Entre autres une fiche en ligne est disponible sur le site du laboratoire nt2 : http://nt2.uqam.ca/fr/repertoire/u-rss
[43] Le Réseau Musées Méditerranée (AGCCPF) http://www.musees-mediterranee.org/portail/portrait.php#V1 par exemple. Pour découvrir l’ensemble des portraits sociaux U-rss i-RÉELISÉS entre 2010 et 2015, il suffit de télécharger le calque KML sur le site U-rss et de l’ouvrir avec Google Earth. Ou encore plus simplement regarder la vidéo OD-i_see disponible sur ma chaîne You Tube à cette adresse : https://youtu.be/wn37G0m6SGE
[44] http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=46108 : « La matière première de l’art dans une société de l’information se compose de gré ou de force d’informations diffusées dans les médias pour les détourner de leur stricte fonction communicationnelle et les interroger dans des appareillages critiques »… Marc Veyrat, La Société i Matériel / De l’information comme matériau artistique 1, Éditions L’Harmattan, collection EIDOS / RETINA international, Paris, 2015. Marc Veyrat, Never Mind / De l’information comme matériau artistique 2, Éditions L’Harmattan, collection EIDOS / RETINA international, Paris, 2016.
[45] Pour ®-PRENDRE une expression de Vincent Ciciliato à propos de la visagéité…
[46] https://youtu.be/viORbbjpQ10 : Marc Veyrat et Franck Soudan, 2017, Department of Digital Art / University of Malta 2017 & Fortress Interpretation Center / Valletta 2018. Chaque nouvelle proposition FFF dans la machine est dupliquée, associée à une proposition environnementale F-CONNEXION.
[47] J. K. Rowling, Harry Potter à l’École des Sorciers, Éditions Gallimard Jeunesse, Collection Folio Junior, Paris, 1987.
[48] http://www.revuecaptures.org/contrepoint/la-pluie-projet-pour-un-texte
[49] Sally Bonn, Les mots et les œuvres, Les Éditions du Seuil, Collection Fiction & Cie, Paris, 2017, p. 11.
[50] … »Le visage n’est pas une enveloppe extérieure à celui qui parle, qui pense ou qui ressent »… Gilles Deleuze, Mille Plateaux, Capitalisme et Schizophrénie, Année zéro – Visagéité, Les Éditions de Minuit, Collection Critique, Paris, 1980, p. 205-206.
[51] https://www.universalis.fr/encyclopedie/chaos-physique/5-attracteurs-etranges/ : « Résultat d’une multitude d’étirements et de repliements, l’attracteur chaotique est donc, en quelque sorte, fabriqué de la même manière que celle qu’utilise le boulanger pour faire sa pâte : il en résulte une structure feuilletée tout à fait caractéristique. Remarquons qu’entre les feuillets de l’attracteur chaotique il y a du vide que la trajectoire ne remplit jamais ; bien qu’évoluant dans un espace à trois dimensions (dans le cas le plus simple) mais sans être confinée à une surface, la trajectoire ne remplit pas l’espace de façon dense ».
[52] Ad Ibidem 29, p.20.
[53] http://www.azizcucher.net/project/dystopia
[55] George Orwell, La Ferme des animaux, titre original : Animal Farm, A Fairy Story, Éditions Secker and Warburg, 1945.