Centenaire de la disparition de Théophile-Alexandre Steinlen

Centenaire de la disparition de Théophile-Alexandre Steinlen
Théophile-Alexandre Steinlen - "Le 14 juillet 1895", 1895 Association des Amis du Petit Palais, Genève © Studio Monique Bernaz, Genève.
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Du 13 octobre au 11 février 2024, le musée de Montmartre s’apprête à commémorer les cent ans de la disparition de l’artiste emblématique de la Butte, Théophile-Alexandre Steinlen, avec L’Exposition du centenaire. Un artiste totalement inclassable, qui fut à la fois dessinateur, peintre et sculpteur, mais aussi un homme engagé, ce qui se retrouvait dans ses œuvres associant régulièrement art et politique. Pour Steinlen, l’art avait une mission sociale permettant de gagner un monde meilleur. Originaire de Lausanne, établi à Paris à à partir de 1881, il était également profondément attaché à Montmartre où il résidait, depuis la signature de l’affiche La Tournée du Chat Noir (il était membre du célèbre cabaret et l’un des dessinateurs de la revue de ce dernier). Si l’artiste était considéré en son temps comme un anarchiste, il s’en défendait en se qualifiant de « destructeur taciturne pacifiste », se faisant le représentant des laissés-pour-compte, qu’ils soient hommes, femmes, enfants et même animaux.

Le parcours de l’exposition sera chrono-thématique autour d’une centaine de ses œuvres et de trois des principales thématiques auxquelles il a officié : Montmartre et le Chat Noir, le peuple comme sujet, but de l’art et peinture d’histoire et nus intimes. Des œuvres provenant de différentes institutions comme le musée d’Orsay, le Petit Palais de Genève ou le musée de Vernon, ainsi que de prestigieuses collections particulières comme celles de David E. Weisman et Jacqueline E. Michel ou encore Timothy Hanford et J.J. MacNab. Un centenaire célébré avec panache !