Un hommage à Claude Rutault dans trois musées parisiens

Un hommage à Claude Rutault dans trois musées parisiens
Copyright Quentin Lefranc.
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Disparu il y a tout juste un an, le peintre Claude Rutault est actuellement honoré au musée d’Orsay, avec l’événement Claude Rutault, d’après les maîtres, la porte de la peinture à découvrir jusqu’au 3 septembre. C’est la première fois qu’il est exposé dans ce musée, lui qui l’a notamment été, de son vivant, au musée national d’Art moderne de Paris, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, lors de la biennale de Sydney, au musée d’Art moderne de Paris ou encore au musée du Louvre. Les visiteurs d’Orsay auront donc la surprise de tomber, dans la fameuse nef du musée, sur l’œuvre la porte de la peinture que Rutault avait réalisée en hommage à la Porte de l’Enfer de Rodin qui le fascinait tant. En 2008, il avait en effet réfléchi à créer une sorte de porte constituée d’assemblage de plusieurs « définitions-méthodes » (c’est ainsi qu’il appelait ses toiles) et il en avait réalisé une maquette avec l’aide de son collaborateur attitré Quentin Lefranc. C’est donc cette dernière que l’on peut admirer et qui dialogue avec l’œuvre de Rodin.

Mais Orsay n’est pas le seul musée à rendre ainsi hommage à l’artiste. Le musée du Louvre présente de son côté une autre de ses œuvres qu’il avait cette fois conçue à partir d’une peinture du Fayoum. Quant au musée national d’Art moderne, il en fait de même avec une autre œuvre inspirée cette fois par Marcel Duchamp. Une triple exposition qui a été conçue et organisée en collaboration avec Quentin Lefranc, l’ami de longue date et Ninon Rutault. Enfin, en parallèle, le centre Dominique-Vivant Denon présente de son côté pour la première fois, des carnets de travail de Claude Rutault.