La collection de Bernard Tapie dispersée

La collection de Bernard Tapie dispersée
Marché

Tout doit disparaître ou presque… Les biens de l’homme d’affaires Bernard Tapie, disparu en octobre dernier, sont en train d’être vendus aux enchères. Ont déjà été trouvés preneurs son hôtel particulier de Saint-Germain-des-Prés, son jet privé et son fameux yacht qui avait fait tant parler de lui. Mais aussi récemment, en juillet dernier, la villa La Mandala à Saint-Tropez, pour la somme de 81,2 millions d’euros. Mais ce n’est pas tout. Il en a été de même cet été pour sa collection de 180 meubles et œuvres d’art qu’il possédait au sein de l’hôtel de Cavoye, où il a vécu de 1986 à son décès et qui ont fait bien des heureux. Et c’est la maison Artus qui s’est occupée de cette vente exceptionnelle, à l’atelier Richelieu, dans le 2e arrondissement de Paris.

Sur les 180 lots, 12 ont dépassé les 100 000 euros dont un les 571 400 euros, une toile en excellent état de Joseph Vernet, doublant au passage son estimation. Parmi les autres peintures qui ont été plébiscitées, un tableau de Hubert Robert (pour près de 320 000 euros) et un autre de Paul de Vos (Le Triomphe de Vénus, pour plus de 325 000 euros). Autre pièce qui a fait sensation, un lustre Régence d’André-Charles Boulle qui a triplé son estimation pour arriver à la somme de 462 834 euros. Boulle était encore de la partie avec un bureau en marqueterie, estimé entre 90 000 et 110 000 euros et qui fut adjugé pour la somme de 298 270 euros. Enfin, une paire de ployants de l’époque Louis XVI a été préemptée par le château de Versailles pour près de 245 000 euros. En tout et pour tout, cette vente a rapporté plus de quatre millions d’euros. On est encore loin du compte de la dette de 600 millions d’euros laissés par l’inoubliable Bernard Tapie…