Les arts préhistoriques au musée de l’Homme

Les arts préhistoriques au musée de l’Homme
"Cervidé, Afrique du Sud" ©Jean-Loïc Le Quellec.
À voir

Du 12 octobre au 22 mai 2023, le musée de l’Homme va proposer une exposition qui va nous faire un bond de géant dans le passé. Comme son nom l’indique, Arts et Préhistoire va nous emmener aux confins du Paléolithique et du Néolithique, à la rencontre de nos plus lointains ancêtres et qui produisaient déjà des œuvres d’art. Il sera ainsi possible d’en admirer 90 d’entre elles, ainsi que des centaines d’images numériques de peintures et de gravures présentant des œuvres d’art ancestrales issues du monde entier. Toutes confirment une seule chose : le pouvoir de l’imaginaire et la force de création qui émane de l’Homme depuis toujours. C’est l’art mobilier qui va occuper le premier espace de l’exposition, avec des objets sculptés, gravés ou peints et qui faisaient partie du quotidien des premiers humains : des outils décorés, des représentations sexuelles, des animaux en ivoire, roche ou os, des vénus paléolithiques… Certaines de ces pièces, exceptionnellement bien conservées, ont plus de… 40 000 ans. On y retrouve notamment la célèbre Vénus de Lespugue, la Vénus de Laussel, le mammouth de la Madeleine ou encore le propulseur au faon du Mas d’Azil.

Un peu plus loin, c’est l’art pariétal et rupestre qui sera mis en avant, avec toute une armada de dispositifs audiovisuels et multimédia conçus spécialement pour l’occasion. Les visiteurs pourront ainsi admirer les œuvres créées par nos ancêtres sur les parois du monde entier, de la grotte de Lascaux aux îles indonésiennes, des canyons de l’Utah aux abris sous-roche d’Australie. Des sites qui révèlent des styles différents et complémentaires et les gestes artistiques de ces époques éloignées. Enfin, au Balcon des sciences, c’est tout un hommage à la Vénus de Lespugue qui sera rendu, afin de célébrer la centième année de sa découverte, le 9 août 1922. Elle est ici réinterprétée par différents artistes de renom, tels que Louise Bourgeois, Brassaï, Yves Klein ou encore Jean Arp. Ou quand la Préhistoire ne cesse de nous influencer.