Fernand Léger, admirateur du septième art

Fernand Léger, admirateur du septième art
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Du 11 juin au 19 septembre, le musée national Fernand Léger va mettre en avant une facette méconnue de Fernand Léger, son admiration sans borne pour le septième art, à travers une exposition très justement intitulée Fernand Léger et le cinéma. L’artiste était en effet un grand cinéphile et on lui doit des créations de décors et d’affiches de films, mais aussi d’être passé devant et derrière la caméra. On sait que c’est en 1916, alors qu’il participe à la Première Guerre mondiale, qu’il découvre le cinéma et plus exactement celui de Charlie Chaplin. Léger était alors en permission en compagnie de son ami Guillaume Apollinaire et dès qu’il fut démobilisé, Léger s’est attelé à introduire le monde du cinéma dans ses œuvres. Il réalise même son tout premier film avant-gardiste en 1924, Ballet mécanique, en collaboration avec Man Ray, Dudley Murphy et George Antheil.

L’exposition traduit donc cette passion de l’artiste pour le cinéma, avec la découverte de ses projets d’affiches ou de décors pour des films et tous ceux auxquels il a participé de près ou de loin comme dans Dreams that money can buy de Hans Richter en 1947. On trouvera également des tableaux, archives et photographies liés au septième art et montrant à quel point Léger avait une dimension pluridisciplinaire dans son travail. Cette exposition fait suite à Faire vivre les images, Fernand Léger au cinéma qui revenait quant à elle sur sa période avant-garde jusqu’aux années 1920. Les admirateurs de Léger auront ainsi un panorama complet de ses liens indéfectibles avec le cinéma dont il fut l’un des fervents artisans.