Les sixties sous l’objectif de Roger Kasparian

Les sixties sous l’objectif de Roger Kasparian
"Johnny Hallyday au Studio Phillips en 1965" par Roger Kasparian.
À voir

 Il n’y a pas que Jean-Marie Périer qui a su capter en photo tous les grands moments musicaux et les stars des années 1960. Roger Kasparian était aussi de la partie. Il faut dire qu’il a baigné dans le monde de l’image depuis toujours, puisque son père était le fondateur d’un des plus anciens studios de photo de Paris, le studio Boissière, désormais Laboratoire d’Art. Roger Kasparian a ainsi appris dès les années 1950 sur le tas, se formant aux tirages argentiques directement dans le laboratoire paternel avant d’enchaîner des reportages en extérieur. Doué techniquement et artistiquement, c’est tout naturellement que ses portraits ont fini par faire parler d’eux, avec des images sans filtres de stars débutantes dans les années 1960 et désormais monstres sacrés. Des clichés qui ont été redécouverts par hasard en 2014, avant d’être exposés un peu partout à travers le monde.

Et désormais à Paris, au Jazz Club Etoile (situé boulevard Gouvion St Cyr dans le 17e arrondissement) afin de célébrer sa réouverture. On y retrouve donc jusqu’au 2 mars une trentaine des photographies les plus emblématiques de l’artiste, avec l’exposition Les Sixties à Paris par Roger Kasparian. Au programme, les Beatles au naturel, Nina Simone en train de jouer du piano à Paris en 1968, John Coltrane à l’aéroport d’Orly, les Rolling Stones à celui du Bourget en 1964, mais aussi Marianne Faithfull, Serge Gainsbourg, Paul McCartney, Johnny Hallyday… Toutes et tous sont pris de manière décontractée, dehors, en coulisses, sur scène, dans leurs loges ou chez eux. Il sera également possible d’acheter les tirages exposés, de quoi se faire plaisir et peut-être d’acquérir au passage une œuvre d’art.