L’édition 2021 d’Art Paris, sa déjà 23e, avait tout pour être exceptionnelle. Elle succédait à une année 2020 compliquée en matière d’événements artistiques pour cause de pandémie et elle était la première foire internationale d’art moderne et contemporain à se tenir au sein du Grand Palais Ephémère. De quoi attirer bien des curieux, lors de sa tenue du 9 au 12 septembre derniers. 140 galeries issues de 23 pays différents y étaient représentées, entre lieux en plein essor et d’autres reconnues dans le monde entier et participant pour la première fois, telles que la Galleria Continua ou la Thaddeus Ropac. Pour faire venir les collectionneurs et le grand public, les petits plats avaient été mis dans les grands. Le jour du vernissage, plusieurs conférences avaient été organisées, dont Art digital, NFT et marché de l’art, totalement en phase avec l’actualité. L’artiste Sarah Trouche avait également donné une performance poétique, Attrape-Lune qui a impressionné les visiteurs.
En 2019, on avait pu comptabiliser 63 257 entrées. L’an dernier, seulement 56 000. Pour cette nouvelle édition, ce furent 72 756 visiteurs qui sont venus découvrir l’événement, soit 28 % de plus que l’année dernière et 15 % supplémentaires à celle de 2019, considérée alors comme le record en date. Autre chiffre d’importance, il y a eu 25 % de visiteurs en plus en termes d’institutions et de collectionneurs hauts de gamme par rapport à 2020. Les galeries sont également satisfaites, puisqu’elles ont pu vendre des œuvres à de nouveaux clients, notamment français. La gamme de ventes s’est ainsi échelonnée entre 5 000 et 50 000 euros, avec un pic à 400 000 euros pour la Tête bicéphale dite Barbu Müller d’Antoine Rabany, par la J.P. Ritsch-Fisch Galerie. L’art moderne, les peintures et les dessins ont aussi engendré des ventes fort appréciables. De quoi attendre avec quiétude l’édition 2022 qui se tiendra du 7 au 10 avril.