Henri Cartier-Bresson sort « le grand jeu » à la BnF

Henri Cartier-Bresson sort « le grand jeu » à la BnF
Henri Cartier-Bresson. "Simiane-la-Rotonde, France, 1969". © Fondation Henri Cartier-Bresson / Magnum Photos.
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Jusqu’au 22 août, la BNF propose l’exposition Henri Cartier-Bresson, Le Grand Jeu, co-organisée avec la Pinault Collection-Palazzo Grassi et en collaboration avec la Fondation Henri Cartier-Bresson. On y retrouve quelques 385 photographies, rien que ça, parmi celles que l’artiste considérait lui-même comme ses meilleures. Ici, point de monographie, de thématique, de chronologie, ni d’aire géographique. Mais le plaisir de retrouver le travail de Cartier-Bresson selon les goûts et les choix de cinq commissaires d’exception invités pour l’occasion : le collectionneur et philanthrope François Pinault, le réalisateur Wim Wenders, l’écrivain Javier Cercas, la photographe Annie Leibovitz et la conservatrice générale des bibliothèques e directrice du département des Estampes et de la Photographie de la BnF, Sylvie Aubenas. Chacun a eu à sélectionner individuellement une cinquantaine de clichés. « Pour le public, ce kaléidoscope visuel (…) est une manière d’aiguiser son regard, de l’inviter à participer lui aussi à cette lecture active (…), redécouvrir, comparer », explique Laurence Engel, la présidente de la BnF.

C’est donc un portrait de Cartier-Bresson façon cadavre exquis que l’on peut retrouver, selon le prisme et le regard de ces cinq commissaires. Chacun y explique d’ailleurs sa vision du photographe, ce qui lui plaît, ce qu’il lui a apporté dans la vie et pourquoi il/elle a choisi ces photos en particulier. Au public ensuite de se faire sa propre histoire et son propre choix parmi tous ces clichés. En parallèle, la BnF propose l’exposition En transit : photographies de Paul Ickovic, soit la toute première rétrospective française consacrée aux soixante ans de carrière de cet artiste tchécoslovaque et cosmopolite.