Une œuvre numérique éphémère bat des records

Une œuvre numérique éphémère bat des records
"REPLICATOR" par Mad Dog Jones.
Marché

Les NFT (ou Non-Fungible Tokens) ont dépassé le stade de phénomène dans les maisons de vente. Il est désormais de plus en plus courant d’y trouver ces œuvres numériques dont l’acheteur se procure un certificat d’authenticité qu’il pourra ensuite revendiquer sur le web. On se souvient de l’oeuvre Everydays : the First 5000 Days de Beeple vendue pour la somme record de 69,3 millions de dollars chez Christie’s ou encore des œuvres numériques de l’artiste Pak, écoulées pour plus de 16,8 millions de dollars chez Sotheby’s. Désormais, c’est la maison Philips qui fait parler d’elle dans ce domaine, avec une nouvelle vente exceptionnelle pour une œuvre numérique et… éphémère.

En effet, REPLICATOR de l’artiste canadien Mad Dog Jones, première œuvre NFT proposée chez Phillips le 21 avril dernier, a été conçue pour générer automatiquement tous les 28 jours une toute nouvelle œuvre. Pas de quoi effrayer les potentiels acheteurs, bien au contraire, puisque REPLICATOR était estimé à 100 dollars et au bout de 24 heures, les enchères avaient grimpé jusqu’à atteindre 2,4 millions de dollars. Et cinq minutes avant la clôture, les enchères se sont une nouvelle fois envolées pour la somme de 4 144 000 dollars. Une vente qui a intéressé des collectionneurs du monde entier et celui qui a obtenu son certificat d’authenticité a préféré resté anonyme. Il s’agit à ce jour du plus haut prix atteint en maison de vente pour un artiste canadien toujours vivant. Les NFT ont vraiment de beaux jours devant eux. Jusqu’où iront-ils ?