Une exposition sur la transmission au Musée national de l’Histoire de l’immigration

Une exposition sur la transmission au Musée national de l’Histoire de l’immigration
Emo de Medeiros, "Notwithstanding the forces at hand". 2018, Textile, Collection du MACAAL © MACAAL
À voir

Du 9 mars au 11 juillet, vous pourrez découvrir la toute nouvelle exposition mise en place par le Musée national de l’Histoire de l’Immigration, situé au Palais de la Porte Dorée dans le 12e arrondissement de Paris. Intitulée Ce qui s’oublie et ce qui reste, elle est issue de la collaboration étroite entre le musée et le MACAAL, le Musée d’Art Contemporain African Al Maaden, situé à Marrakech. Et ce, dans le cadre de la Saison Africa 2020. Le but de l’événement est de mettre en avant la notion de transmission, à travers des œuvres créées par 18 artistes africains, tels Amina Agueznay, Sammy Baloji, Badr El Hammai ou encore Anuar Khalifi. Ils sont originaires du Maroc, de Madagascar, du Bénin, d’Afrique du Sud, du Sénégal, de Madagascar, de la République démocratique du Congo, d’Algérie, mais aussi de France ou d’Allemagne. Et tous de réfléchir à la quête du sens « transmission » dans un monde ultra-connecté. Que faire de ses souvenirs personnels, comment transmettre une mémoire aux générations futures, comment préserver traditions et rituels ?

Autant de questions qui seront posées lors de cette exposition multi-culturelle où l’on pourra retrouver peintures, tissages, sculptures, installations, vidéos, mais aussi performances artistiques, autant d’œuvres dont certaines ont été commandées spécialement pour cet événement qui oscille entre continuité et points de rupture, tradition et modernisme, intime et immensité. Sans doute l’une des expositions les plus originales et émouvantes du printemps prochain.