La Sacem expose des chansons coquines

La Sacem expose des chansons coquines
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L’été est toujours propice à l’exaltation des corps. Et pourquoi ne pas le faire en musique et en images ? C’est ce que propose la Sacem avec une toute nouvelle exposition virtuelle dont elle a le secret, Les Petites histoires des chansons coquines. Une bande son de nos amours passionnelles ou sensuelles, expliquées et détaillées, des chansons paillardes à la variété contemporaine, des chansons poétiques au rap, tout y passe. Il faut dire qu’en France, on a de nombreux artistes qui sont passés maîtres et maîtresses dans l’art du double sens, avec des chansons en apparence innocentes qui recèlent bien des grivoiseries. Mais les stars internationales ne sont pas en reste non plus, en témoigne les noms qui émaillent cette exposition.

Cette dernière commence par Georges Brassens et son fameux Fernande en 1972, avant de poursuivre avec Serge Lama et ses P’tites femmes de Pigalle, ou Pierre Bachelet et la chanson Emmanuelle. On danse ensuite des slows langoureux avec Joe Dassin, Richard Sanderson (Reality du film La Boum) ou Johnny Hallyday. L’exposition propose ensuite des archives sonores et écrites de grands tubes pour draguer, de Claude Nougaro (Les Don Juan) à Jacques Dutronc (Les Playboys) en passant par Mathieu Chedid (Machistador). Plus langoureuse, la partie sur les préliminaires, où susurrent les voix de Juliette Greco et son troublant Déshabillez-moi, Peggy Lee (et Fever) ou encore Chris Isaak (Wicked Game). Pour passer aux choses sérieuses, la Sacem invite à redécouvrir le Je t’aime… moi non plus de Serge Gainsbourg en duo avec Jane Birkin ou la voix grave et sensuelle de Barry White. Pour celles et ceux qui préfère aguicher, Lio et son Banana Split ou encore Brian Ferry et Slave to love, sauront les enivrer. La dernière partie s’intéresse aux amours féminines (Celles qui aiment elles de Marie-Paule Belle ou Une femme avec une femme de Mecano), aux amours masculines (Comme ils disent de Charles Aznavour ou Adam & Yves de Zazie), avant de basculer sur les amours en solitaire (Madame Rêve d’Alain Bashung ou encore Sextonik de Mylène Farmer). Une exposition à ne pas mettre derrière toutes les oreilles… A découvrir ici.